« J’étais une parole qui tentait d’avancer à la vitesse de la pensée. »
Henri Michaux
Un conte, comme on pouvait en dire autrefois à la veillée, pour passer le temps — ou transmettre quelque chose de « ce temps-là »…
Et nous voici embarqués du côté d’Heidegger et de sa fameuse question : « Pourquoi cela est-il là plutôt qu’une autre chose ? ».
Un récit, d’une mésaventure somme toute banale, qui aurait pu arriver à beaucoup de gens…
Et l’humanité défile, passant d’une ère à l’autre, quêtant le Réel de diverses façons, multipliant les systèmes qui rendraient compte de l’Univers.
Un éclair de malice dans le regard, Jean-Charles Pichon nous emmène par ses chemins métaphysiques, au long de ces deux textes aux titres anodins : « L’âne qui a vendu son maître » et « Un handicapé gare de Nantes ».
L’entrelacs du conte ou du récit et des réflexions philosophiques provoque l’étonnement — attire l’attention — et facilite l’entrée dans des concepts souvent complexes (Jean-Charles fait référence à des notions qu’il a définies dans des ouvrages antérieurs, notamment Le petit métaphysicien illustré et Les dialectiques factrices).
Je vous invite à entreprendre ce voyage avec lui et vous souhaite bonne route.
Pierre-jean Debenat